Faits marquants janvier,février, mars 2002
Une sélection de l'actualité des outils et moteurs de recherche
•Voir aussi International news : L'actualité des outils et moteurs de recherche dans les médias américains et internationaux •Actuellement •3ème trimestre 2002 •2ème trimestre 2002 •Faits marquants 2001
Mars 2002
Google à la conquête du monde : plus de 80 langues et 30 pays. 14 mars 2002 : Google annonce 4 nouveaux noms de domaines à l'international : le Chili, Panama, l'Argentine et l'Autriche. Google poursuit ainsi sa conquête du monde en ouvrant des versions de son moteur de recherche dédiés à un pays. Les développeurs de Google ont 2 approches pour les versions internationales de leur moteur. Lancer une version dans une nouvelle langue ou bien un Google spécialisé pour un pays donné avec le nom de domaine assortie. Les interfaces "Pays" : On trouve ainsi entre autres Google.ca, Google.de ou Google.fr pour le Canada, l'Allemagne, et la France. Mais les équipes de Google ne s'intéressent pas qu'aux pays économiquement majeurs. Ainsi, le moteur californien à lancé des versions pour Israël, la Lituanie, les Pays-Bas. S'intéresser à des langues parlées dans plusieurs pays permet par exemple à Google de s'intéresser à plusieurs nations germaniques, francophones ou anglophones : La Suisse, l'Italie, la Belgique, le Liechtenstein mais aussi des pays africains : Burundi, République Démocratique du Congo… Chez Google, on aime bien voyager et particulièrement dans les îles : ainsi, plusieurs domaines Google ont été développés pour des îles : Jersey, Guernesey, les Iles Vierges, les Iles Cocos, Malawi, Saint-Hélène, Montserrat, Micronésie. Ces îles étant anglophones ou francophones, il n'y a évidemment pas de problème d'adaptation de langue. Moins anecdotiques, les linguistes de Google se sont attaqués à des dizaines de langues nationales, régionales ou dialectes parfois complexes : Les "interfaces" langues : Google supporte maintenant plus de 80 langues. En effet, l'Arabe ou l'Espagnol étant parlés tout autour du globe, le moteur propose des version dans ces langues. Plus fort : l'Inde, un pays qui comprend plus de 25 langues. Google propose une version dans pas moins de 8 des principales langues indiennes : Hindi, Kannada, Marathi, Pendjabi, Tamoul, Telegu, Ourdou, Bihari. Le Frison, parlé au nord de la Hollande et de l'Allemagne à lui aussi sa version dédiée ainsi que le chamorro (Guam). Les langues régionales européennes ne sont pas oubliées avec des Google basque, catalan, galicien, occitan ! De nombreuses langues slaves et asiatiques sont également supportées. Enfin, Google a développé des versions dans les 2 langues internationales, l'Espéranto et Interlingua. Esprit Google oblige, les ingénieurs ont lancé des portails dédiés à des langues dont les pays appartiennent à l'univers de la télévision ou du cinéma. Saurez-vous les reconnaître ? La liste complète des pays et langues proposées par Google.
Looksmart achète Wisenut 12 mars 2002 Looksmart, l'annuaire payant vient d'annoncer l'acquisition du moteur Wisenut. Wisenut, moteur de recherche apparu en juillet 2001 propose sa propre base d'indexation et un système de Page Ranking (indice qui permet le classement des pages) qui rappelle celui de Google mais qui est toutefois légèrement différent. Evan Thornley, chairman et CEO de LookSmart explique que sa société pourra ainsi permettre à ses portails et à ses partenaires de bénéficier d'une solution complète, annuaire payant plus moteur de recherche nouvelle génération. "En acquérant WiseNut, LookSmart devient la première société à proposer à la fois une technologie de recherche de haute qualité et des annuaires générateurs de revenus. Nous pensons que nous pouvons ainsi concurrencer des sociétés qui ne possédent qu'une seule de ces offres." Il est vrai que Wisenut propose une méthode de classement innovante et figure dans le peloton de tête du nombre de doucments indexés (près de 580 millions en mars 2002). Ainsi pour l'instant, MSN utilise l'annuaire Looksmart mais comme AOL, fait appel à Inktomi pour la technologie de moteur de recherche. Avec l'acquisition de Wisenut, Looksmart va donc pouvoir concurrencer Inktomi mais également potentiellement Fast et Google, ces 2 moteurs équipant de nombreux annuaires et portails (comme Yahoo! et Lycos notamment). Stratégie potentielle toutefois puisque Looksmart UK vient d'annoncer le 8 mars 2002 qu'il renonçait à Inktomi pour proposer les résultats de....Google....le temps de finaliser l'acquisition technique de Wisenut ? Aujourd'hui, Looksmart est présent notamment sur Msn uk, Msn.fr, Tiscali uk, , Altavista uk.... On peut rapprocher cette acquisition de celle de Teoma par AskJeeves. Les sociétés comme Looksmart et Askjeeves qui opèrent sur les marchés du référencement et du positionnement payant cherchent apparement à s'offrir des technologies de recherche "pure" du type Google. Plus d'infos sur Wisenut http://www.looksmart.co.uk, http://www.looksmart.fr/ [Source: Pandia]
Des informations précises sur la CIA trouvées sur Google. 5 mars 2002 Il peut être assez facile de trouver via des sources grand public des informations sur des organismes bien précis. La firme de sécurité Matta a pu établir une carte claire d'infrastructures de la CIA tout en employant des méthodes légales au yeux des lois américaines et britanniques. La société, en étudiant les domaines et sous-domaines, les requêtes sur DNS, les échanges de mail, des adresses IP, les interfaces des routeurs,…., a pu conclure que les mails et les DNS utilisaient un serveur Solaris et que la CIA utilisait un routeur de la série Cisco 4000. De simples outils d'analyse de serveurs disponibles sur le site www.netcraft.com ont permis de déterminer que les domaines cia.gov et odci.gov tournaient sur Netscape Enterprise 4.1 et Solaris 8. Une simple requête sur Google a permis aux "intrus" de Matta de réunir des informations sur le nombre d'employés de la CIA, des localisations de bureaux et des numéros de téléphone. Ce cas de figure a été montré du doigt par la NSA : beaucoup d'organisations gouvernementales et militaires doivent retirer des informations sensibles de serveurs accessibles au public. Les numéros de téléphones collectés dans ce cas pourraient permettre indirectement à un "intrus" d'accéder aux réseaux interne de la CIA La société Matta a donc pu établir une carte du réseau informatique interne de la CIA. L'information n'est probablement pas entièrement correcte mais cela donne un aperçu de la capacité des sources et outils grand publics et en libre accès que l'on peut utiliser pour cartographier des réseaux. Si Matta avait eu la possibilité de réaliser une attaque permettant de scanner le réseau et de réaliser une investigation agressive, l'information collectée aurait été beaucoup plus importante. [Source : Vnunet]
Février 2002
L'activité des outils de recherche entre septembre et décembre 2001 29 février 2002 La société de référencement Snarx publie en partenariat avec NetValue une petite étude sur l'activité des moteurs de recherche à la fin de l'année 2001. L'anlyse qui porte sur le nombre de parge chargées entre septembre et décembre 2001 révèle que Google a doublé le nombre de pages consultés sur cette période. Mais parallèlement au succès grandissant du moteur de Mountain View, l'audience des portails France Telecom Wanadoo/Voila fait du moteur francophone le leader français des outils de recherche. L'étude montre en effet qu'en parts d'audience des URL, Google (.fr +.com) représente 25%, devancé par Voila qui atteint 29% (en décembre 2001). Par contre, c'est Google qui progresse le plus vite (+ 6% entre septembre et fin décembre). Il est intéressant de noter que sur Yahoo.fr, la recherche par moteur (donc sur Google, moteur utilisé par l'annuaire Yahoo!) devance la recherche par rubriques. Mais le nombre de pages consultées sur Yahoo! recule sensiblement (-1% entre septembre et décembre). Par ailleurs, l'URL de recherche sur Lycos atteint une audience de 13% ce qui place Fast, le moteur utilisé par le portail Lycos comme une des acteurs important en France à coté de Voila et Google. Mais il reste pour l'instant totalement méconnu du grand public. Enfin, si l'on additionne l'audience de Google.fr, Google.com et google.yahoo.com, le moteur américain atteint pour décembre 2001 38%... La sociéte Snarx a déposé le bilan en octobre 2002...
Lancement de la version française de Mirago 20 février 2002 La société britannique Mirago plc vient de lancer en version bêta la version française de son moteur. En Grande Bretagne, le moteur Mirago indexe 50 millions de sites britanniques ainsi que des sites étrangers intérressants pour la communauté britannique. Originalités de Mirago : La recherche régionale (par région, département ou commune) qui permet de choisir un lieu à partir duquel effectuer une requête. Ainsi, en sélectionnant le département du Loiret et en demandant "Où se trouve le Parc Floral", vous apprendrez dans les résultats qu'il faut se rendre à côté d'Orléans, à La Source. Si vous souhaitez effectuer toute vos recherche à partir d'une même localisation, il suffit de sélectionner dans les "Préférences" un centre de recherche "géographique" par défaut. Les premières réponses correspondent au lieu sélectionné pour ensuite s'en éloigner géographiquement. On le voit dans cet exemple du Parc Floral, Mirago permet une interrogation en langage naturel. En outre , à l'instar de Google, Mirago permet d'afficher tous les liens pointant vers une page (fonction link:) et de rechercher sur un domaine (c'est à dire la fonction site: de Google) par un simple click dans les pages de résultats sur respectivement "Voir liens" et "Chercher sur ce site". En outre , à l'instar de Google, Mirago permet d'afficher tous les liens pointant vers une page (fonction link:) et de rechercher sur un domaine (c'est à dire la fonction site: de Google) par un simple click dans les pages de résultats sur respectivement "Voir liens" et "Chercher sur ce site". D'autre part, Mirago propose de rechercher sur des index thématiques : finance, juridique, agroalimentaire, habitat, médecine, tourisme, agriculture. Mirago offre de nombreuses options de recherche et d'affichage de résultats (filtre enfant, critère de tri des résultats, type de fichiers recherchés, date…) ainsi qu'un correcteur d'orthographe. Au vu de la forme très complète du portail britannique, le Mirago français semble très prometteur en terme de fonctionnalités. L'inconnu reste le nombre de pages indexées. [Sources : Abondance et Mirago ]
iLOR délaisse Google pour la technologie Teoma 18 février : iLOR délaisse Google pour la technologie Teoma. iLOR, le moteur haut en couleur proposait les résultats de Google dans ses pages. A partir de 18 février 2002, iLOR propose les résultats de recherche issus de la technologie Teoma. Steve Mansfield, Chief Executive Offcier d'iLOR explique que ce changement est du à plusieurs raisons incluant les possibilités technlogiques de Teoma. iLOR est un moteur qui monte puisque, lancé en avril dernier, il atteint maintenant plus de 600 000 visiteurs uniques par mois, et ce, uniquement par le bouche à oreille. iLOR est un "arrangeur" de résultats" plus qu'un moteur de recherche, en proposant une palette d'outils pour naviguer parmi les résultats AskJeeves/Teoma. Les résultats sont classés par popularité et un passage de la souris sur le lien d'un résultat affiche le menu pop-up LORlinks. Ce menu offre 4 options : "Put on my list" : ajout du site dans une liste de favoris, "Go now, anchor here." : sauvegarde des résultats d'une requête dans une fenêtre annexe, "Open in background." : ouvre le site dans une petite fenêtre qui reste en arrière plan du navigateur (jusqu'à 7 fenêtres possibles), "Open in new window." : ouverture du site dans une nouvelle fenêtre au premier plan. Le téléchargement du produit HydraLinks permet d'uiliser ces fonctions pour n'importe quelle page web et égalment de continuer à utiliser les résultats de Google. Enfin, iLOR qui s'autoproclame le moteur le plus convivial propose une personnalisation du graphisme des LORlinks. La firme AskJeeves avait racheté Teoma au mois de septembre 2001. Et début janvier 2002 le moteur d'interrogation en langage naturel AskJeeves a intégré la technologie Teoma. [Source Searchday]
Gopher, l'ancêtre des moteurs de recherche, a 10 ans. 6 février 2002 Avant que le web deviennent graphique et "surfable" avec des interfaces intuitives comme les navigateurs, l'outil de recherche et de catégorisation le plus populaire pour l'Internet était Gopher. Gopher a été lancé à la fin 1991 par une équipe de l'Université du Minnesota. A l'origine Gopher combine les protocoles Usenet (les Newsgroups) et FTP (File Transfer Protocol) et permet aux utilisateurs d'accéder aux informations textes, graphiques, fichiers musicaux (déjà !) via des menus hypertextes. Une révolution à l'époque. La simplicité de l'interface de Gopher prévisualise des annuaires comme Yahoo! En novembre 1992 est mis au point un programme permettant de rechercher tous les ordinateurs utilisant Gopher permettant ainsi une sorte de centralisation du système de serveurs. Et en 1993 un autre programme ajoute à Gopher des possibilités de recherche par mots clés et opérateurs booléens. Gopher tombe dans l'oubli en 1996. En 2000, l'Université du Minnesota a diffusé le code source de Gopher en GNU (General Public License ) et un groupe de hackers a commencé à travailler sur le programme. Depuis le 8 janvier 2002 est disponible la version 3.0. Aujourd'hui Gopher, toujours vivant, fournit certaines informations non accessibles sur le web. Pour visualiser ce qu'est Gopher à partir de Nestcape ou Internet Explorer (remplacer http:// par gopher:// ) : gopher://quux.org/ gopher://gopher.tc.umn.edu/11/Other%20Gopher%20and%20Information%20Servers/all%09%09%2B Pour télécharger la version 3.0 : http://www.quux.org/give-me-gopher/ [Sources : Gopher,Searchday]
Quigo, un nouveau moteur en développement, tente d'améliorer la recherche sur le web invisible et particulièrement sur les bases de données. 5 février 2002 : Chris Sherman, éditeur de SearchDay, explique en simplifiant le principe de fonctionnement de Quigo : La plupart des moteurs de recherche indexent du texte mais sont bloqués lorsqu'ils arrivent sur un formulaire ou une boîte de requête. Quigo a une approche inverse : ses "crawlers" ignorent la plupart des pages web "texte" et recherchent précisément les pages comportant un formulaire de requête. Il ramène ces pages et, des algorithmes décodent les formulaires pour déterminer quels types de requêtes ils requièrent : mot de passe, nom, chaînes de caractère, variable numérique..Quigo va ensuite créer un agent qui peut spécifiquement interagir avec le formulaire Ainsi quand vous exécutez une recherche sur Quigo, il tente tout d'abord de faire correspondre votre requête au site qui vous donnera probablement les résultats appropriés, puis les agents vont "taper" la requête dans les champs appropriés et la soumettre aux sites du Web invisible. Le site renvoie un résultat qui, après analyse, est affiché par Quigo Ceci signifierai que Quigo a trouvé une solution partielle pour les bases de données qui représentent la plus grande partie du Web invisible. Lors d'une recherche, Quigo vous demande : -soit de choisir à priori parmi une catégorie qui correspond le mieux à votre requête : société, bases de connaissances, logiciels, dictionnaires, livres , actualités, individu…etc… - soit de choisir à posteriori parmi tous les sites qui vous proposent des résultats afin d'affiner ceux-ci. Quigo est en version bêta : le processus est lent, bien sûr perfectible et encore pour l'instant limité à quelques bases de données. Mais Quigo propose désormais une direction de recherche technologique intéressante que pourraient suivre d'autre moteurs. [Source TVC News http://www.quigo.com] Quigo Technologies, fondée en 2000 est une société basée à New-York et la R&D à Tel-Aviv.
Face à Fast (AllTheWeb), Google marque des points dans la guerre des partenariats technologiques. 4 février 2002 : Google compte maintenant Web.de et Sympatico.ca comme nouveaux clients de ses solutions de recherche (Google WebSearch™). A noter que Sympatico.ca est la version canadienne de Lycos. Le groupe Terra Lycos intégrait généralement la technologie Fast (AllTheWeb) à ses portails. Mais déjà, en décembre 2001, Lycos Japan avait préféré Wisenut à d'autres moteurs comte tenu de "l'expérience de Wisenut dans les langues asiatiques et dans la technologie de catégorisation". La vente des technologies de recherche représentent 50% des revenus générés par Google (l'autre moitié étant assurés par les ressources publicitaires comme les ad-words). Google a vendu sa technologie à plus de 130 entreprises dans une trentaine de pays dont Taiwan (le portail www.Yam.com, un des leaders en langue chinoise), le Brésil (à travers Universo OnLine, le plus gros FAI d'Amérique Latine ce qui place Google comme leader des moteurs sur ce continent). En France, Google a été adopté comme moteur notamment par Nomade et Yahoo! France ou encore le portail du FAI Free.fr. Google a d'ailleurs récupéré de nombreux clients d'Inktomi (les différents Yahoo! par exemple qu'utilisent maintenant Google). De son côté, le norvégien Fast (AlltheWeb), souvent présenté comme le plus sérieux concurrent de Google (avec des innovations "Fresh News Search"qui permet de rechercher parmi l'actualité très récxente) signe lui aussi des partenariats technologiques pour ses solutions de recherche. Il compte comme clients Lycos, Reuters, Ericsson ou Looksmart. Mais surtout en novembre, Fast a annoncé un partenariat avec le groupe Italien Tiscali qui, en France, détient notamment Nomade, Respublica, Libertysurf…Donc rien n'est joué pour Google…ou Fast. http://www.google.com/press/overview_biz.html http://www.fastsearch.com
Janvier 2002
Les liens sponsorisés Espotting sur Nomade.fr...et Club-Internet. 25 janvier 2002 : Espotting, leader européen en positionnement publicitaire au CPC (coût par clic) renforce sa position en France. Après Altavista France et le groupe Lycos en France (Lycos.fr et Hobot.fr), c'est au tour de Nomade.fr de signer un accord avec Espotting afin de proposer un espace réservé aux liens sponsorisés. Comme sur Lycos.Fr, un petit encart, situé en haut des pages de résultats, appelé "liens sponsorisés" propose 2 liens d'annonceurs qui s'affichent en fonction des mots-clés tapés par l'internaute et achetés par l'annonceur à Espotting. Sur Club-Internet.fr, les liens sponsorisés (correspondant aux mots-clés achetés par les annonceurs aux enchères) aparaissent en haut de la page de résultats dans un encadré appelé "sponsors". La firme britannique Espotting, principal concurrent de la société US Overture (ex-Goto.com), est leader du positionnement payant* en Grande-Bretagne. Elle propose ainsi ses liens sponsorisés sur les versions anglaises de Looksmart, Yahoo!, Lycos, AskJeeves, HotBot, Netscape mais aussi UK+, OnlineSun, …. En Allemagne Espotting est présent sur Lycos, Hotbot, Yahoo!, FireBall…En Europe, à fin janvier 2002, Espotting annonçait plus de 4000 clients annonceurs. * Les sociétés de positionnement payant achètent aux moteurs de recherche l'exclusivité sur certains mots-clés. Ces mots sont ensuite vendus aux enchères aux annonceurs qui se battent sur le coût par clic (CPC) de chaque mot-clé acheté. Ainsi par exemple, Amazon achète à Yahoo! le terme "Harry Potter" pour obtenir un lien vers son site dans les premières réponse, à chaque fois que l'internaute tape ce terme sur Yahoo!. [Sources 01Net.com, Espotting.]
Le nouveau Northern Light "Pro" est en ligne 16 janvier 2002 : Northern Light propose sa nouvelle version "pro" depuis aujourd'hui. La boite de requête ne permet plus de rechercher sur le web mais parmi des catégories spécialisées actualités et business (Informations sociétés, études de marchés, archives de l'actualité, articles de grands quotidiens comme le NYTimes et des extraits de la presse financière internationale ..) Les fonctionnalités de NL : Power Search : recherche avancée par sujet, date, type de document. On peut par exemple limiter la recherche à un titre (Business Week, Forbes…), à un type de publication (college newspaper, financial press…), à un sujet (informatique, technologie, investissement, santé, éducation…) Search News : recherche parmi 2 semaine d'archives d'articles issus de 62 sources. Là encore, on peut limiter la recherche de news à un sujet précis (politique, science…). Investext search permet de rechercher parmi des centaines d'analyses financières de sociétés. Business Search : recherche focalisée sur les études de marché industriel, les rapports annuels et les analyses économiques. Paramètres de recherche : type de documents, secteurs économiques (41) Special Edition : dossiers d'analyse documentaire préparés par les services de Northern Light. Exemple : le 107ème congrès, l'industrie bancaire, Linux, Windows XP, le commerce électronique… Les services proposés aux entreprises : A partir d'un fond de 16 millions d'articles issus de 7000 journaux et magazines et dossiers d'analyses. SinglePoint : portail d'entreprise sur-mesure. Intègre le contenu interne ainsi que le contenu acheté sous licence par l'entreprise et le contenu issu des b ases de données Northern Light. Rival Eye : service de veille stratégique. Contenu éditorial sélectionné par des équipes spécialisées. Les "Live Queries" permettent d'obtenir des informations dynamiques sur des sujets comme les fusions-acquisitions, les contrats récents, les nouveautés marketing…Des boites de requêtes offrent une recherche parmi les bases de données verticales Northern Light. Un service d'alerte automatique est disponible 24H/24, 7j/7. [Source Northern Light] http://www.northernlight.com/ http://www.nlsearch.com
AskJeeves intègre les résultats de Teoma 10 janvier 2002 : Le moteur d'interrogation en langage naturel AskJeeves intègre maintenant la technologie Teoma. La firme AskJeeves avait racheté Teoma au mois de septembre 2001. Dans la page de résultats, en plus des traditionnels liens sponsorisés et de la liste de questions, figure désormais sous l'intitulé "You may find my search results helpful"sont proposés 10 résultats fournis par l'index de Teoma. L'intégration des résultats de Teoma à permis d'accroître de 25% le nombre de clics sur les résultats fournis sur la page et de diminuer de 15% les "abandons" du site a déclaré Steve Berkowitz, président. En outre, l'activité "Professionnels" d'Askjeeves se développe puisque la firme a annoncé le 14 janvier qu'elle venait d'acquérir la société Octopus, spécialisée dans les solutions serveurs d'entreprise. Cette acquisition permettra la mise en place de JeevesOne, solution de recherche d'informations en langage naturel sur les intranet et extranet. [Source Searchday]
Northern Light devient payant et professionnel. La formule actuelle du moteur créé en 1996 (un pionnier !) a vécu. Northern Light devient "Pro" et payant le 16 janvier. "Les personnes qui utilisent notre site pour la recherche sont très nombreuses mais cela représente un faible pourcentage de nos revenus" a déclaré David Seuss, Chief executive. C'est pour cela que le site du moteur de recherche ne sera plus en accès libre à partir du 16 janvier 2002 : il deviendra payant et destiné à la clientèle professionnelle, B to B. Northern Light rejoint les sites qui tentent de vendre leurs technologies à des clients professionnels plutôt que de simplement montrer de la publicité aux consommateurs-internautes. La publicité ne représente en effet que 20% du revenu de Northern Light. David Seuss a également annoncé qu'il cessait le sponsoring de l'Indy Racing League dans lequel la société aurai investi 50 millions de dollars. Dorénavant, Northern Light cherchera à vendre sa technologie de recherche pour des usages internes aux entreprises comme peut déjà le faire AltaVista. Northern Light a levé 20 millions de $ en octobre 2001 dans un tour de table mené par Gregory Whitten, un ancien cadre de Microsoft. La société a par ailleurs déclaré qu'elle était en négociation avec Q-Tel, un groupe qui développe une technologie pour la CIA, destinée à parcourir et filtrer de grosses masses de documents en plusieurs langues. A partir du 16 janvier, les internautes pourront encore accéder librement aux dossiers "special edition". La recherche dans la bibliothèque de 16 millions d'articles issus de 7000 journaux et magazines sera toujours disponible avec des tarifs allant de 1$ pour un article simple à 100 000 $ pour un service de recherche complet pour une entreprise. 2002, l'année des modèles économiques "tout payant" ? [Sources ZDNet - BusinessToday.com]
MisterBot, nouveau moteur de recherche grand public francophone "pay per clic". Une société rennaise, SMC, développe et commercialise Misterbot. Ce moteur utilise la base de données de l'ODP (plus de 3 millions de sites). MisterBot est de type "pay per clic" : pour y figurer, le webmaster devra acheter aux enchères un certain nombre de mots clés correspondants au positionnement et thème de son site. Plus l'enchère est élevé sur ces mots clés et plus le site apparaîtra dans les premiers liens des résultats d'une requête utilisant ces mots. Misterbot communique sur la possibilité de référencer immédiatement un site… Misterbot propose également une interface qui permet de modifier immédiatement les données du site (titre, description, mots-clés) après son référencement. L'interface de recherche de MisterBot permet une recherche par mots-clés ou par thématiques. L'internaute peut également choisir parmi 12 langues (les langues disponibles sur l'ODP). Côté design, Misterbot offre des couleurs "printanières" : vert pomme et rouge. "Ne touchez donc pas au réglage de votre moniteur… ;-)" [Source : Neteconomie.com]
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Faits marquants 2001 Décembre 2001 : Mapstan.net, un nouvel outil de recherche cartographique L'outil de recherche Lokace cesse son activité. Wisenut signe un accord de partenariat avec Lycos Japan Google.com lance Google Catalogs Google : nouveaux records du nombre de documents indexés. Gripe, nouveau moteur de recherche sur les newsgroups Novembre 2001 : Altavista France change d'index et de look Google, moteur indiscret ? AlltheWeb (Fast) : beaucoup de nouveautés. Un nouveau Google ? Matweb : La base de données des matériaux
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