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LA LETTRE DE L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE ET STRATEGIQUE © . ARCHIVES

La lettre de l'Intelligence économique et stratégique
 
Sommaire des Lettres Intelligence Economique et Stratégique
 
 
LETTRE IES du 30 NOV 2001 N°3- Nouvelle formule
 

L'agendates
Vu et entendu ...pour vous
Corruption et risque pays
Hacking, protection des données
Cybersurveillance, Vie privée
Désinformation / Image Corporate
ActuPro Flash
A la une Presse et Web en revue
Le dico glossaire

Rubrique internationale
Sites et livres du mois
Emploi : offres

 

L’AGENDATES

PARIS - 30 novembre 2001 - Conférence Petit-déjeuner SCIP France
Petit-déjeuner de SCIP France - de 8h30 à 10h30 à l'Hôtel Ambassador, 75009 PARIS.
Les intervenants des cabinets CIM et CAIRN EXECUTIVE (ex-Miallot), respectivement Mme J. Bruffaerts-Thomas et M. P. Batel, reviendront sur "Les points forts du Congrès SCIP 2001 à Seattle", notamment sur les notions de retour sur investissement des actions d'IE et la modélisation des réseaux d'entreprises".
Rens : Monica Bourdila. Tel. 01 43 56 83 84 - Fax. 01 43 56 84

Londres - 6 décembre 2001
En marge du salon On Line 2001 qui se tient à Londres du 4 au 6 décembre, le Groupement Francais de l'Industrie de l'Information organise de 9h à 12h 30 dans les salons du Novotel London West ( Hammersmith) une table ronde sur " logiques et enjeux de le concentration dans le secteur de l'information professionnelle "
Participation gratuite - sous réserve d'inscription ( gfii@gfii.asso.fr)
Contact presse - RuthMartinez - Céline Rijaud : Tél : 01 43 72 96 52 - fax : 01 43 72 56 04

Marseille - 5 au 7 décembre 2001
NET'EXPO - 2ème édition du salon méditerranéen de l'Internet.
Contact : tél : 04 42 70 00 06 - Web : www.salon-netexpo.com

93162 - Noisy le Grand - 7 décembre 2001 (A.B)
Groupe ESIEE-MISTE - Cité Descartes
Dans le prolongement du succès de la journée du 24 avril dernier, consacrée aux outils de recherche et de traitement de l'information stratégique, le Mastère spécialisé en Intelligence Scientifique Technique et Economique (MISTE-ESIEE) a décidé d'organiser un colloque sur le Knowledge Management intitulé :"De la capitalisation des connaissances à l'innovation "
Le CEA, le LAMSADE (Université Paris-Dauphine) et BB&J Consulting sont parties prenantes pour l'organisation de cette journée.
Le public pourra participer aux conférences, visiter les ateliers et les stands. Les entreprises pourront exposer leurs solutions sur des stands qu'elles peuvent louer.
L'entrée au colloque est libre sur inscription préalable. Au programme : des exposés courts sur la problématique du colloque, des solutions préconisées par les éditeurs de logiciels et les consultants, enfin des retours d'expérience et une ouverture vers un très large débat.
Renseignements pour l'inscription : Téléphone : 01 45 92 65 00 - Télécopie : 01 45 92 66 99
Inscription par e-mail : kminnov@esiee.fr

Nimes - 10 au 14 décembre 2001
Nimes TIC - Congrès scientifique sur les rapports entre l'homme et le système d'information
Ecole des Mines d'Alès - site EERIE - Tél : 04 66 38 70 06 - Web : www.nimestic.com (en cours de construction)

Paris - 11 et 12 décembre 2001
Veille en partenariat avec SCIP France " comment faire converger la Veille, les connaissances interne et les réseaux d'experts pour le partage, la valorisation, la formalisation, la diffusion de l'information à valeur ajoutée.
Rens : Anne-Françoise Cacheux - tél. 01 46 99 50 68 - cacheux@iir-fr.com - site Internet http://www.iir-fr.com

Paris - 11 décembre 2001-
Conférence -petit déjeuner au Cercle de l'Union Interalliée
33 Rue du Fg St Honoré- 75008 Paris de 8h 15 à 10 h
Organisé par Eric Gaillat, administrateur du Club Parisien des Professions financières ( Centre National des Professions financieres) et directeur associé de FIDYA Partners
Rens et inscription préalable au petit déjjeuner obligatoire - auprés du secrétariat du Club Parisien des Professions Financières. Tél : 01 44 94 02 55
Intervention de l'Amiral Pierre Lacoste sur " les bouleversements de da la Géopolitique mondiale "

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Paris - 11 decembre 2001
IAE - Club de l'Intell.Economique et Strategique
Première réunion de travail ( vers 19h.30 ) animée par Mme Danièle Bretelle-Desmazières sur " le partage des connaissances en entreprise " - Infos : jeromebondu@hotmail.com et aaeiaep@club-internet.fr - ouvert aux non membres (tarif 80F-12 euros) - fin de réunion vers 22h - IAE de Paris 21 Rue Broca

Paris - 20 décembre De 17h à 19h
CCIParis Auditorium Mercure - 27 Av de Friedland - réunion de bilan du pôle français et du voyage d'étude du GFII (Groupement Françaisde l'Industrie de l'Information) sur On line Londres

PARIS - 20 decembre:
ASPROM conscacre un forum aux PME innovantes
Le jeudi 20 decembre, dans les locaux du Senat et sous la direction de son president, C. Poncelet, Veille Technologique, la revue d'ASPROM, consacre une journee de conferences consacree aux PME-PMI francaises innovantes dans le secteur des communica
Toute linfo : http://www.edgnetworks.com/article/index_article.php3?id=i3bfd37e7b1fb9

Paris - 21 au 23 janvier 2002
Centre Français du Commerce Extèrieur - 3ème édition des Electronic Business Days, organisé par l'Association pour le Développment des Echanges électroniques - Programme détaillé sur le site http://www.eb-days.com. - Bulletins d'inscription doivent être retirés auprès d'Edifrance - tél. 01 56 68 80 40 - fax 01 56 68 80 41 -
mèl edifrance@wanadoo.fr- e-mail : juliette-dewavrin@edifrance.org

Paris - 23 au 25 janvier
Paris La Défense - CNIT -
Semaine de la Relation Client - rens : Exposium : tél : 01 49 68 52 87 - Web : semaine-client.com

Paris - mars 2002
Colloque virtuel " e-text, Ecrans et réseaux, vers une transformation du rapport à l´écrit ? Un événement Web sur le site www.text-e.org. La Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou, l´Institut Jean Nicod (C.N.R.S. et > E.H.E.S.S.), l'association EURO-EDU et GiantChair, Inc., organisent depuis le 15 octobre 2001 jusqu'en mars 2002 un colloque trilingue (français, italien, anglais) entièrement virtuel autour des effets des NTIC sur nos rapports à l´information et à l´écrit. Pour plus d'informations, voir le site susmentionné

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STAGES - SEMINAIRES - FORMATION
MEDIAVEILLE - Formation interentreprises -
Recherche sur Internet / Rechercher efficacement des informations sur le net. -
3 décembre - Lieu : Paris
Recherche optimisée sur Internet - identifier des sources d'information professionnelles et sectorielles, effectuer des recherches thématiques .
4-5 décembre. Lieu : Paris
Mediaveille Paris - Tour Montparnasse - 33 avenue du Maine 75755 Paris cedex 15
Tél (serv Cial) : 0 800 71 50 50 - E-mail : paris@mediaveille.com

INSTITUTE FOR INTERNATIONAL RESEARCH (IIR)
En partenariat avec SCIP - Dates :11 et 12 décembre 2001 - " Comment faire converger la veille, les connaissances internes et les réseaux d'experts pour le partage, la valorisation, la formalisation, la diffusionde l'information à valeur ajoutée "
Inscription et information : Tél : 01 46 99 50 10 - Mail : info@iir-fr.com

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LES RENCONTRES D'AFFAIRES
Du 3 au 5 décembre - Formation sur le thème " Manager et positionner la documentation dans la nouvelle société de l'information " -infs : www.lra.fr/docarchi/html/index.html*
Du 4 au 5 décembre - paris - Formation dédiée à la veille automatique sur Internet : maitriser la recherche manuelle et semi-automatique...Infos : www.lra.fr/docarchi/html/index.html

COLLEGE POLYTECHNIQUE - Séminaires
17 et 18 janvier 2002 - Intelligence économique et Veille technologique : enjeux, méthodes et outils. Resp du séminaire : Jean-Pierre LORRAIN - Lieu : Colleège de Polytechnique 17 Rue du 4 Septembre - 75002 Paris.
Tél : 01 42 60 37 12 - site : www.collegepolytechnique.com
FORMATION - CURSUS

EM Lyon - Mastère Spécialisé en Management des Connaissances
L'Ecole de Management de Lyon (EM Lyon) lance cette année un nouveau mastère spécialisé, dédié au management des connaissances. Dans la lignée de celui du CERAM qui vient de regrouper IE et KM (cf. Lettre du mois d'octobre), la formation vise à fournir les bases aux élèves de ce mastère concernant la conduite de projets dans ce domaine (animation de réseaux, système IE, Bases de connaissances, Intranet et projets transversaux). Fort d'un partenariat avec IBM, dont certains professionnels interviendront dans le cadre du cursus, l'EM Lyon ambitionne de devenir l'un des acteurs incontournables de la formation de haut niveau sur le segment du KM en France. Ce mastère s'adresse aux jeunes diplômés ainsi qu'aux cadres expérimentés déjà en poste.

A découvrir à l'ESC Toulouse : le Mastère Spécialisé en IE et Stratégie d'entreprise (MSIESe)
Octobre 2001 a vu la rentrée de la 3ème promotion du Mastère MS-IESe proposé conjointement par l'École Supérieure de Commerce et l'Institut National Polytechnique de Toulouse. Inauguré en novembre 99 par Monsieur Henri MARTRE, Président d'Honneur d'Aérospatiale Matra et Président de l'AFNOR, ce cursus est centré sur quatre dominantes fortes : Management et Stratégie d'entreprise, Information et Système d'information, Repères internationaux et Sécurité et Intelligence économique (www.esc-toulouse.net/ms/iese). Partenaire avec plusieurs Directions de la Stratégie d'entreprises prestigieuses (EADS, SNCF, ELF, Lectra, Actielec Technologies), elle offre chaque année à ses étudiants des intervenants de qualité et des débouchés importants. On citera, entre autres, des postes liés à la gestion de l'information stratégique (analyste, animateur de réseaux internes, responsable de centre d'information…), ou des postes en tant que Chargé de veille ou de benchmarking au sein de cabinets de conseil comme Nemesia ou Marketing Intelligence. Renseignements : Madame Martine BOUTARY, Groupe ESC Toulouse., m.boutary@esc-toulouse.fr, Tel : +33 (0)5.61.29.48.68, Fax : +33 (0)5.61.23.32.79.

VU ET ENTENDU... POUR VOUS


Conférence sur la Sécurité des SI, organisée par THALES, Paris, 07/11/01 ( D.R)

Cette journée annuelle sur la sécurité des SI, lancée pour la première fois cette année, s'est tenu aux salons de l'Étoile Hôtel Napoléon le 7 novembre 2001. Devant un parterre de responsables informatiques et de professionnels de la sécurité informatique, cette manifestation s'est déroulée autour de 2 axes : la sécurité à proprement parler et la pratique humaine de l'info-dominance. Ainsi, les participants ont pu écouter, en ce qui concerne le premier axe, les explications brillantes et les points de vue, entre autres de J.M. Lagarde, Directeur du Domaine Sécurité des SI de Thalès ainsi que P. Hébrard, expert en cryptologie. Pour la partie info-dominance, ce sont les experts de l'EGE, M. Harbulot et l'Amiral Lacoste, qui ont détaillé les grandes lignes du concept du "faible au fort" et ses implications dans le conflit actuel au Moyen-Orient.


La TRIBUNE DU CLUB de l'Intelligence Economique et Strategique ( IAE) par J.Bondu
Compte rendu de la conférence de François JAKOBIAK sur le Benchmarking des pratiques d'Intelligence Economique

" Chaque entreprise a besoin d'un système spécifique, sur mesure. "
François Jakobiak.

Présentation du Club IES
Le Club Intelligence Economique et Stratégique vous propose une réflexion sur le rôle et les besoins en information, dans l'entreprise d'aujourd'hui ! Les conférences et réunions de travail organisées cette année tournent autour de deux thèmes :
Thème 1 : les réseaux humains.
- 19 septembre 2001 : conférence de Daniel Rouach sur "la gestion des réseaux humains".
- 11 décembre 2001 : réunion de travail animée par Danièle Bretelle-Desmazières sur "le partage des connaissances en entreprise".
- février 2002 : réunion de travail animée par Amina Barkatoolah sur "l'inter culturalité dans les réseaux".
- 15 avril 2002: réunion de travail animée par Alexandra Laferrière sur "les réseaux et le lobbying".
Thème 2 : le benchmarking et l'audit de l'IE.
- 8 novembre 2001 : conférence de François Jakobiak sur "le benchmarking des pratiques d'Intelligence Economique".
- 29 janvier 2002 : conférence de Bernard Besson et Jean-Claude Possin sur "l'audit d'Intelligence Economique".
Pour plus d'informations, consultez notre site internet :
http://www.aaeiae-paris.asso.fr/clubIntelligenceEconomique.html

Présentation de l'intervenant
François JAKOBIAK est l'un des plus grands spécialistes français de l'intelligence économique et de la veille technologique. Consultant en information stratégique dans la société EXISTRAT qu'il a créée en 1994, il enseigne également dans des universités et grandes écoles et a publié depuis 1988 six ouvrages d'informations scientifiques techniques et stratégiques. Son dernier ouvrage " L'Intelligence Economique en pratique " est paru en 2001 aux Editions d'Organisation.

Résumé
François Jakobiak est intervenu au sein du Club d'IES le 8 novembre, sur le " benchmarking des pratiques d'IE ". L'IE inspire la discrétion et peu d'entreprises communiquent sur ce qu'elles font en la matière. D'où la difficulté - et par la même l'intérêt - de traiter un tel sujet.
S'appuyant sur diverses sources - dont le numéro 4 de la Revue d'Intelligence Economique1, les recommandations d'un spécialiste américain Léonard Fuld, et les prescriptions de l'APQC2 - passées au filtre de sa riche expérience personnelle, M. Jakobiak nous a dressé un panorama des bonnes pratiques en matière d'IE.
L'IE est avant tout un outil d'aide à la décision, qui se base sur une bonne exploitation des informations. Cet outil doit être piloté par la direction générale. Il n'y a pas de formules miracles, et le plus important est de bien " coller " à la structure et à la culture de l'entreprise. En aucun cas, l'IE ne peut se réduire à un système de logiciel, aussi perfectionné soit-il. Et l'espionnage doit en être proscrit.
Alors que l'on assiste parfois dans les entreprises à des courses aux logiciels, alors que les non-avertis font encore l'amalgame entre IE (Intelligence Economique) et EI (Espionnage Industriel), revenir aux fondamentaux est comme une bouée d'oxygène. Et cela est d'autant plus agréable qu'elle nous a été apportée avec tout le dynamisme et la bonne humeur dont M. Jakobiak sait faire preuve.
L'intervention de M.Jakobiak a abordé les points suivants :
- Définition et objectifs de l'IE.
- Définition du benchmarking.
- L'IE en France.
- L'IE aux Etats-Unis.
- Présentation d'une étude réalisée sur le " Benchmarking des pratiques d'IE ".
- Conclusion.

Introduction
L'IE est un domaine sensible. Il est difficile de trouver des informations sur les pratiques réelles des entreprises. Et pour cause ! Celles qui ont des bonnes pratiques, n'ont aucun intérêt à diffuser ce qui constitue un avantage compétitif. Celles qui n'en ont pas, ... ne vont pas s'en vanter !

 


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Définition et objectifs de l'IE
L'IE à l'origine, est partie du domaine spécifique de la veille technologique, pour devenir un domaine plus global comprenant des problématiques de veille concurrentielle et stratégique. S'il fallait sélectionner trois mots clés, ce serait : innovation, compétitivité et concurrence.
Bien que proche de ce que l'on appelle " Knowledge Mangement " ou " gestion des connaissances ", l'un et l'autre sont deux notions différentes et complémentaires.
La notion fondamentale, en IE , est qu'il n'y a pas de recette toute faite. Un premier facteur de différenciation, est que selon que l'entreprise se situe à un échelon national, transnational ou international, les besoins en matière d'IE seront complètement différents. Les affrontements et la compétition à ces différents niveaux ne sont pas du même ordre.
A ce propos, M. Jakobiak n'aime pas beaucoup l'statement " guerre économique ". Car le combat entre entreprise, loin d'être une guerre au sens propre, ouvre la porte à beaucoup de coopération, " ce que l'on ne trouve pas dans une guerre " nous fait remarquer l'orateur. Toute entreprise peut devoir travailler, collaborer avec des entreprises qui sont par ailleurs des concurrents sur d'autres marchés3.
L'IE et le benchmarking sont très proches. Tous deux sont des fonctions qui ont pour but de mener l'entreprise à la première place, d'être le meilleur.

Définition du benchmarking
L'origine du mot nous renvoie à des notions de géomètre. Ce que vise le géomètre pour prendre ses relevés topographique est appelée une mire. Dont la traduction en anglais est benchmark. Le benchmark est donc un point que l'on prend pour repère. Un objectif que l'on veut atteindre.
C'est Rober C. Camp, de Rank Xerox, qui a le premier théorisé une méthode d'étalonnage avec des entreprises concurrentes pour jauger, évaluer ses propres performances et les ramener au niveau des meilleurs.
Pouvoir se comparer, nécessite de s'y être préparé. Dans la forme et dans l'esprit ! Cela renvoie à nos modes d'apprentissages. Jean-Louis Levet4 stigmatisait le fait qu'à l'école à n'apprenait jamais à travailler ensemble (sauf à la maternelle !!!). M. Jakobiak ajoute que l'on apprend pas non plus à copier et se comparer aux meilleurs.
Mais pour pouvoir se comparer, encore faut-il qu'une comparaison soit possible et surtout mesurable ! Mener un benchmarking commence par le choix des points à comparer et l'assurance que les écarts soient chiffrables.


Il existe quatre types de benchmarking :
- Le benchmarking interne. M. Jakobiak insiste sur les difficultés que cela peut soulever. " Il n'est pas question de faire cela à la hussarde " insiste-t-il. Il faut beaucoup de concertation pour éviter les blocages.
- Le benchmarking avec des concurrents directs. Ce qui est par définition très difficile et demande d'infinies précautions. Il faut bien définir la nature et l'étendu des échanges.
- Le benchmarking par fonction (qui est très proche de la quatrième acception, le benchmarking horizontal). Qui consiste en se comparer aux meilleurs quels que soient les secteurs impliqués.

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L'IE en France
Sans prétendre à l'exhaustivité, M. Jakobiak est parti du témoignage de Robert Salmon ex-vice président de L'Oréal en charge de la prospective, pour nous présenter quelques points importants :
Le principe de base est qu'une " bonne articulation de la veille, de l'IE et de la prospective permet de développer une réflexion anticipatrice pour l'action ".

Et de développer quatre notions clés :
- Il faut savoir généraliser l'étonnement.
- La veille doit pouvoir être orientée et être malléable, de manière à pouvoir englober des sujets très larges (" grand angle "), et en même temps faire un focus sur un point de détail (" zoom ").
- L'IE impose d'instaurer une logique de coopération pour la comparaison.
- Enfin, insistant sur l'importance du facteur humain, M. Jakobiak conclue sur le rôle du partage des informations et des connaissances : " il faut faire accoucher l'expert de son non dit " (R.Salmon). Tout un programme...

On remarquera qu'il n'a pas été mention d'outil informatique. Ceux-ci ne sont que des supports (même essentiels) à la volonté de faire - ou ne pas faire - de l'IE.
L'IE aux Etats-Unis
M. Jakobiak s'est ensuite penché sur le travail de deux organismes américains, Léonard Fuld et l'APQC. Reprenant point par point leurs recommandations, notre intervenant les a passé au crible de son expérience de professionnel :


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Qu'est-ce que l'IE ?
- De l'information analysée de façon à constituer un outil d'aide à la décision.
- Un outil pour alerter les décideurs, pour les prévenir le plus tôt possible de menaces comme d'opportunités de développement.
- Un moyen de diffusion d'évaluations et d'estimations raisonnables du marché de la concurrence.
- Un outil à multiples facettes, adaptée à des préoccupations variées (R&D, marketing, achats,...).
- Un moyen pour les entreprises d'améliorer les résultats.
- Un processus, un mode de vie de l'entreprise où l'information critique est accessible pour celui qui en a besoin.
- Un système utilisé par l'immense majorité des meilleures compagnies.
- Un système dirigé par la Direction Générale qui en fait en permanence la promotion.
- Un moyen de voir ce qui se passe ailleurs, à l'extérieur de la société.
- Un outil d'optimisation des décisions, pour le court terme comme pour le long terme.
- Des réseaux décentralisés et coord onnés.
- Un système d'apprentissage constant.
- Un système qui créé du lien entre donneurs et receveurs de l'information.

Qu'est ce que l'IE n'est pas ?
- Une invention du XXème siècle.
- Un système d'espionnage.
- Une boule de cristal.
- Un logiciel.
- Un tableur, une feuille de calculs.
- Une recherche sur une banque de données.
- Une exploration de l'internet.
- Un job pour une personne de classe. Sous entendu un beau parleur. Ce domaine implique une certaine modestie.
- Une compilation de rapports de journaux ou d'émissions de TV.
- Un document papier.


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Présentation d'une étude réalisée sur le " Benchmarking des pratiques d'IE "
M. Jakobiak suivi la thèse professionnelle de M. Bondu ayant pour objet de faire un " benchmarking des pratiques d'intelligence économique ". Il lui a laissé la parole pour présenter la méthodologie suive et les résultats de son travail :
Concernant la méthodologie :
Des responsables de la veille ou de l'intelligence économique (IE) de plus de vingt entreprises ont été interviewés sur leurs pratiques. Chaque interview a donné lieu à un compte rendu anonymisé (par souci de confidentialité) et validé par la personne concernée.
Le corps central de la thèse est constitué des ces comptes rendus d'entretien. Une courte synthèse reprend les idées principales, dont voici les points majeurs :
- La direction générale doit apporter son soutien à toutes actions d'IE.
- Les outils informatiques ne sont que des supports. Ils ne remplacent en rien le travail humain. Les outils informatiques de veille utilisés sont dans la plupart des cas des outils gratuits et en ligne ! Si peu d'entreprises utilisent des outils intégrés, toutes s'interrogent et veulent se renseigner sur leur efficacité.
- Le travail de veille n'est pas assez valorisé. Il ne repose souvent que sur la motivation de ceux qui ont conscience de son importance.
- Le facteur humain est déterminant pour la mise en place et l'animation d'une structure d'intelligence économique.
Cette étude publique et gratuite sera disponible à partir de début décembre 2001 sur le site du Club IES à l'adresse suivante :
http://www.aaeiae-paris.asso.fr/clubIntelligenceEconomique.html

Conclusion
François Jakobiak finit son exposé sur le fait qu'il n'y a pas de formule toute faite. Chaque entreprise a besoin d'un " système spécifique et sur mesure ".
D'où l'intérêt, d'une part, de se renseigner sur les pratiques des autres entreprises, de faire, en quelque sorte son propre benchmarking. D'étudier les " recommandations des organismes professionnels spécialisés, français ou étrangers ", qui synthétisent la connaissance qu'ils ont des systèmes en place.
Et surtout de bien connaître sa propre organisation. Finalement le " connais-toi toi-même " de Socrate trouve ici comme ailleurs un vaste champ d'application.

 

Notes de bas de page :
1 Revue d'Intelligence Economique, dirigée par Jean-Louis Levet, président de l'AFDIE. Avril 1999. N°4 : Les pratiques de l'IE dans onze entreprises.
2 APQC : American Productivity and Quality Center.
3 M. Pierre Barber lors de sa conférence sur " la sécurité des information " au Club IES, avait lui aussi insisté sur l'importance du concept de coopétition (coopération-compétition).
4 Voir le compte rendu sur la diffusion de l'IE en France.
5 Dans le RIE, n°4.
Club d'Intelligence Economique et Stratégique
Conférence de François Jakobiak. Benchmarking des pratiques d'Intelligence Economique


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ACTUPRO

Corruption - Risque pays ( D.R)

L'Indonésie ou un système généralisé de corruption :
Sous les feux de l'actualité avec les tristes évènements du 11 septembre, l'Indonésie apparaît comme une plaque tournante des mouvements terroristes, qui n'ont aucun mal a recruté leurs fidèles sur place. Ces derniers jours, la présidente actuelle Megawati Sukarnoputri (fille du père de l'indépendantisme de l'île en 1949) vient clairement de prendre ses distances avec les Etats-Unis en critiquant les raids contre l'Afghanistan (Fil de l'AFP, 15/10/2001). Géant de l'ASEAN avec ses 13000 îles, ses 210 millions d'habitants, dont près de 90 % sont d'obédience musulmane, l'Indonésie inquiète. Mais, l'Indonésie, c'est également un paradis de la corruption sur lequel tous les pays occidentaux ont fermé les yeux depuis le coup d'état du général Suharto en 1965-66, notamment les États-Unis. Présent depuis toujours parmi les pays les plus corrompus au monde (Sources : GAFI, Transparency International), ce pays a vu s'institutionnaliser cette culture de la corruption et est en train de se balkaniser depuis la chute de son dictateur. Il est de notoriété publique que l'administration est " corrompue à tous les niveaux, de bas en haut " (La Tribune, 11/07/2001). Malgré les pressions répétées et les mesures prises par le FMI, surtout depuis la crise asiatique de juillet 1997, il semble que la situation économique désastreuse du pays n'est fait que renforcer cette pratique (Dépêche Reuters, juin 1999). Le Jakarta Indonesian Corruption Watch (ICW), crée conjointement fin 1998 par l'ONU et la Banque Mondiale, existe, constate, avertit, mais n'a pas les moyens d'agir. La First Private Bank of Indonesia, proche du cercle Suharto, aurait par exemple, continué ses évasions fiscales entre 1995 et 2000. Le remplaçant de Suharto, son Vice-Président et son éminence grise depuis près de 30 ans, B. J. Habibie, n'a fait que protéger les intérêts de la caste Suharto pendant son mandat entre juin 98 et novembre 99 : sa famille, quelques dizaines de grandes familles riches sino-indonésiennes de Djakarata et Sumatra, ainsi que les fidèles parmi les fidèles. Estimée à plus de 15 milliards de dollars en 1998, la fortune personnelle de Suharto ne représente qu'une partie cachée de l'iceberg (Sources : Forbes, Time). En effet, ces 6 enfants, fortement impliquées dans tous les compartiments de l'économie depuis la dérégulation de 1983, possèderaient au moins 5 milliards de dollars à travers leurs conglomérats et leurs comptes cachés à l'étranger (Enjeux Les Echos, mars 98). Ils continueraient d'ailleurs à s'enrichir (Le Temps, Août 2000). Lim Sioe Liong, alias Sudono Salim, fidèle de Suharto depuis près de 50 ans, s'est constituée un véritable empire qui en fait l'un des hommes les plus riches au monde (cf. Classement Forbes). Abdurrahman Wahid, principal chef de file de la délégation musulmane et Président furtif de l'Indonésie entre l'automne 1999 et l'été 2001, a été destitué en raison une fois encore de scandales financiers. Les choses n'ont semble-t-il que peu changées depuis la démission de Suharto en mai 1998, même si la nouvelle présidente semble avoir la volonté d'aller dans le bon sens dans ce domaine (Le Temps, Août 2001). Ses mesures ne seront-elles qu'un mirage comme du temps d'Habibie (autorisation des syndicats, libération de prisonniers politiques…), ou bien osera-t-elle enfin s'attaquer au cœur du problème, ce que personne n'a encore jamais fait jusqu'ici !


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HACKING / PROTECTION DES DONNEES (D.R)

Hackers en entreprise
Il est reconnu que certaines entreprises ont eu tendance ces dernières années à recruter des hackers pour protéger leurs données sensibles. Ainsi, IBM compte parmi ses employés une équipe de hackers, basée aux Pays-Bas, chargée de tester la solidité des défenses de son système. Le cabinet Ernst & Young, très actif également dans la sécurité informatique depuis quelques années, possède également ses spécialistes et fournit des prestations d'intrusions informatiques auprès de ses clients européens. Selon nos sources, le cabinet de Paris aurait fortement recruté l'année dernière pour son Département Computer Forensic. En effet, par qui peut-on être mieux protégé que par ceux censés attaquer les systèmes de sécurité des entreprises ? Ce marché, en pleine croissance aux États-Unis ou la concurrence est rude, s'affirme peu à peu ici et possède un potentiel de croissance très intéressant. La demande depuis un an est, du reste, très significative.

Crypto Inside : le logiciel de cryptographie français
Fondée par Marian IDCZAK, Sébastien METAYER et Nicolas LECOEUR, E-SECUWEB est une start-up créée en février 2001au sein de l'incubateur StartandSail, premier incubateur havrais dédié aux nouvelles technologies. Cette jeune société vient de mettre sur le marché un progiciel de cryptographie, selon ses fondateurs, " simple d'emploi mais conçu à partir de complexes algorithmes de cryptage ",. Le logiciel répond au nom de Crypto Inside et ambitionne de se positionner sur le marché très porteur de la sécurité informatique utilisant cette technologie, sur lequel on trouve aujourd'hui essentiellement des entreprises anglo-saxonnes. La société a présenté son logiciel de cryptographie au cours d'une conférence de presse organisée le 25 octobre à Paris. Crypto Inside, " destiné aux grandes entreprises, comme aux PME/PMI ", a été finalisé après 18 mois d'études et de recherches.
Il a obtenu récemment le feu vert de la D.C.S.S.I. (rattachée au S.G.D.N. et au Cabinet du Premier Ministre) pour sa commercialisation en France. Pour de plus amples informations : E-SECUWEB, 34 avenue Foch, BP 102376063 LE HAVRE cedex, Mail : info@e-secuweb.com.

CYBERSURVEILLANCE / VIE PRIVEE

Cybersurveillance / Vie privée (D.R - A.B- M.P)

Le FBI veut voler vos mots de passe
Le FBI est en train de développer un programme capable de récupérer les mots de passe utilisés par les internautes pour crypter leurs messages où accéder à leurs comptes sur le web. Le programme, baptisé Magic Lantern, est de la famille des chevaux de troie (Trojan), habituellement utilisés pour prendre le contrôle d'un ordinateur à distance. Il suffit de joindre Magic Lantern à un email. Si le destinataire clique dessus, le programme s'installe, et transmet automatique les mots de passe aux officiers du FBI. Mais certains experts en sécurité informatique doutent déjà de l'efficacité du pragramme, qui pourrait être tenu en échec par les antivirus.
A lire dans le New Scientist

CNDS : la déontologie de la sécurité ?
La Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS) est une autorité administrative indépendante, créée par la loi du 6 juin 2000. Elle est censée permettre le recueil des plaintes de ceux qui ont été victimes d'un manquement de déontologie de la part des forces de sécurité, publiques ou privées (www.cnds.fr). Là où le bât blesse, c'est que cette saisine ne peut se faire que par l'intermédiaire d'un parlementaire. Bien que très louable, cette mesure, quasi inconnue du grand public, ne semble pas vraiment apporter grand chose. Le 1er rapport annuel de la CNDS prévu en avril 2002, je pense, le confirmera. Il serait plus opportun de créer la CNDPVP ou Commission Nationale de la Déontologie pour la Protection de la Vie Privée quand on voit aujourd'hui fleurir autant de mesures et directives contre les libertés individuelles.

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Big Brother Awards 2001
Les Big Brother Awards (BBA), lancée en 1998 pour la première fois en Grande-Bretagne par l'organisation Privacy International, sont organisés désormais dans 6 pays européens (Source : www.silicon.fr). L'Allemagne, l'Autriche et la Suisse ont décernés fin octobre leurs trophées 2001 dans différentes catégories (Politique, Business, …). Ces prix "récompensent" les sociétés ou organismes les plus intrusifs dans la vie privée (fichiers illégaux, cyber- ou vidéosurveillance, biométrie, recueil illégitimes de données personnelles…). Cette année, le ministre allemand Otto Schilly a reçu deux prix pour ses mesures d'urgence renforçant la surveillance d'Internet et celle des communications téléphoniques. En Autriche, ce sont les hommes politiques, Gerhard Köfer pour son plan "Kopfgeld" (équivalent de mesures de dénonciation rétribuées) et Peter Westenthaler pour ses positions prononcées en faveur de la biométrie, qui ont brillamment triomphés. La Suisse a épinglé la caisse de maladie SWICA pour son logiciel de gestion des absences. Du point de vue "Business", RealNetworks pour son logiciel
RealPlayer et Protect Com pour son logiciel espion Spector ont gagné en Allemagne. Chez son voisin autrichien, ce sont Microsoft, Ars Electronica ou bien encore la Poste Autrichienne (Post AG) qui se sont vues décerner un prix. Microsoft a même porté réclamation, comme quoi on ne plaisante pas avec les BBA…(www.bigbrotherawards.at). Enfin, les organisateurs suisses ont donné l'Award "Communication" à leur service de renseignement militaire pour son système d'écoute ONYX (anciennement Satos-3). Nous attendons avec impatience les résultats des BBA 2001 français, normalement prévue début 2002. Pour déposer des candidatures : bigbrotherawards@internatif.org

La Convention sur la cybercriminalité est adoptée
Les 43 Etats membres du Conseil de l'Europe ont officiellement adopté à Strasbourg la convention
sur la cybercriminalité, qui deviendra le premier document international contraignant dans le
domaine d'internet. Le texte, ouvert à la signature des Etats membres le 23 novembre à
Budapest , entrera en vigueur après que cinq Etats, dont au moins trois du Conseil de l'Europe,
l'auront ratifié. Les Etats-Unis, le Japon et le Canada, qui ne sont pas membres du Conseil de
l'Europe mais bénéficient du statut d'observateur auprès de l'organisation, sont invités à
ratifier cette convention à la rédaction de laquelle ils ont été associés. Ce traité, qui a
suscité pas moins de vingt-sept versions en quatre années d'élaboration, vise à renforcer la
coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité par l'adoption d'une
législation commune. Il enjoint les Etats de poursuivre pénalement un certain nombre
d'infractions relatives à l'usage des réseaux, telles que les accès illégaux, la falsification
de données, la diffusion de virus ou les atteintes à la propriété intellectuelle, mais également
aux contenus lorsqu'il s'agit de pornographie enfantine. Il fixe également aux fournisseurs
d'accès des règles pour la conservation et le stockage des données afin de permettre un contrôle
éventuel, par les autorités compétentes, des opérations et des messages informatiques
susceptibles de constituer des délits.La rédaction de cette convention a suscité les critiques
de certains fournisseurs d'accès internet qui demandaient notamment un assouplissement de la
disposition selon laquelle ils peuvent être tenus de conserver pendant 90 jours les données
susceptibles de servir à une enquête judiciaire. (source : Reuters)

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DESINFORMATION / IMAGE CORPORATE (D.R)

L'euro, la mauvaise foi des pouvoirs publics et les " Gentils Clients "
Comme on pouvait s'y attendre en raison d'une ensemble de signaux faibles émis depuis de nombreux mois par les différentes associations de consommateurs et les nombreux reportages sur le sujet, le passage à l'Euro entraîne bien une répercussion des coûts pour les entreprises sur leurs " Gentils Clients ". Bien que le gouvernement se montre rassurant là-dessus, ou plutôt évite de s'attarder sur ce terrain glissant en omettant son droit d'information légitime sur cette question, les prix en euros calculés par les entreprises semblent s'arrondir par le haut depuis un certain nombre de mois. Au moins deux études récentes de qualité, celle de l'Institut National de la Consommation (INC) et celle du Ministère de l'Économie, indiquent que la hausse est effective, en particulier dans les petits commerces, mais aussi chez certains grands manufacturiers. Depuis l'été 2000, les plus gourmands seraient les lessiviers et fabricants de produits laitiers qui auraient augmenté certains produits de plus de 35 % ! Merci Henkel, Procter, Danone et les autres pour cette volonté de transparence…vous avez vraiment des " Gentils Clients "

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ACTUPRO FLASH ( D.R-M.P-A.B)

Lutter contre les détournements de droits d'auteur sur Internet.
Le logiciel Ipium de la société Laurion SARL propose un concept inédit sur le Net : celui de rechercher des contenus textuels tirés de votre propre Internet Selon le spécialiste Olivier Andrieu, qui l'a testé, cette application ASP semble très bien fonctionner. Créée à Nice en août 2001 par Karim Djendoubi et Georges Arnould (des anciens de Wanadoo), Laurion se positionne ainsi très clairement sur le marché de la reproduction
illicite de contenu Ipium, lancé ce mois-ci, est un service de localisation de reproductions documentaires sur Internet, destiné aux professionnels du contenu et de l'information. Ipium est le premier produit basé sur la technologie propriétaire dite du Parallel Sub-Matching Algorithm (PSMA). Les dirigeants de cette jeune société pensent recruter quatre personnes avant avril 2002 afin de développer et de commercialiser leur logiciel (Source : Journal du Net). Pour de plus amples informations : www.laurion.com.

La veille internationale comme stratégie : l'exemple de Tripette & Renaud.
L'entreprise Tripette & Renaud, (fabrication et distributeur de machines pour l'industrie agroalimentaire), propose aujourd'hui de nouvelles techniques de manutention pour le tamisage et la séparation granulométrique de la farine et des céréales. A la base de ces nouveaux process, la veille technologique et normative. En effet, T & R s'appuie depuis plusieurs années sur une veille technologique et réglementaire internationale, qui lui permet de renforcer chaque année son savoir-faire et ses compétences pluri-sectorielles (IAA, Chimie,
Pétrochimie, Pharmaceutique). L'entreprise estime que cette stratégie de veille explique en partie une bonne part de sa croissance depuis 1996 (Source : EDGplastique.com, 06/11/2001).

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Attention, Google voit loin…
Depuis quelques semaines, le fameux moteur de recherche n'arrête pas de faire parler de lui. Presse généraliste, presse spécialisée, forums de discussions, tous relatent le fait que Google peut désormais indexer les formats .doc, .xls et .ppt, en plus des formats RTF et PDF qu'il enregistrait déjà avant. D'après le chroniqueur Michel Dumais, du quotidien québécois Le Devoir, plusieurs centaines de documents des services gouvernementaux du Québec sont restés visibles pendant plusieurs jours avant que les administrateurs Réseaux réagissent (www.branchez-vous.com, Novembre 2001). D'autres institutions publiques auraient également été dans le même cas : aussi bien aux États-Unis (Ministère de la Défense), qu'en France (Secteur nucléaire), en passant par la Suisse. Les performances de Google, uniques actuellement, ne sont pas sans poser de problèmes : les administrateurs réseaux et les webmasters devront désormais veiller à ne plus sauvegarder de documents sensibles sur leur serveur d'entreprise ou sur celui de leur site Internet. Pour avoir testé ces nouvelles fonctionnalités à la mi-novembre, la rédaction admet que certains documents ne devaient pas se trouver là et que la plupart des sites impliqués sont encore publics ou parapublics, ce qui est inquiétant malgré les correctifs
apportés. Selon les experts, Google indexerait plus de 1,5 milliards de pages à fin septembre 2001 et d'autres innovations technologiques seraient à attendre dans les mois qui viennent (Journal du Net, 07/11/2001).

Toujours Google qui voit trés loin ... (suite) !!!
Le nouveau Google poursuit sa progression en octobre.
1ère Position et son partenaire Xiti présentent les résultats pour octobre 2001 du baromètre " site centric " consacré aux outils de recherche francophones (moteurs et annuaires). La deuxième vague de ce baromètre
mensuel confirme les tendances annoncées en septembre : Google génère à lui seul plus d'un tiers du trafic des sites web. Google France arrive largement en tête du classement avec 32,9 % de trafic généré, soit une progression de 1,5 % par rapport à septembre 2001. Yahoo France arrive en seconde position avec 21,8 % de trafic généré (- 2 %), suivi de Voilà.fr 17,8 % (- 0,3 %), Lycos France 9,3 % (- 0,1 %), MSN France 7,3 %(- 0,1 %), Altavista France 3,7 % (- 0,7 %), Nomade 2,4 % (- 0,2 %), Netscape 0,9 % (- 0,3 %), Excite 0,7 % (- 0,1 %), Francité 0,4 %, Ecila 0,1 %, Hotbot France 0,1 %, Looksmart France 0,1 %, Ctrouvé <0,01 %et Northern light <0,01 %. (Christine Weissrock - Atelier BNP Paribas - 15/11/2001)

Le nouveau Dun et Bradstreet
Dun & Bradstreet, leader mondial sur l'information d'entreprise, s'apprête à changer de nom en adoptant l'acronyme D&B. La société en profiterait également pour changer son identité corporate : logo, signature, charte graphique…Le logo devrait rester en bleu, couleur symbole de l'entreprise, et son slogan serait désormais : "Décider en toute confiance" (CB News, 07/11/2001).

La recherche sur Internet : une forte demande sur le marché de la formation.
Deux principaux organismes de formation continue, la CEGOS et l'AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes) s'accordent à dire que les formations liées à Internet connaissent des situations contrastées. La demande pour la découverte basique de l'environnement Web est en stagnation, alors que celle dédiée à une utilisation plus poussée à tendance à fortement augmenter. En tête, les formations sur les recherches d'informations à partir des principaux moteurs de recherche. (La Tribune, 29/10/2001). Selon nos informations, la clientèle favorite de ce genre de formations serait les chefs de Produits et responsables Marketing pour les grands groupes ainsi que des chargés d'études et cadres découvrant la veille dans les structures moyennes.
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