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LA LETTRE DE L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE ET STRATEGIQUE © . ARCHIVES

La lettre de l'Intelligence économique et stratégique
 
 
Sommaire des Lettres Intelligence Economique et Stratégique
 
LETTRE IES n°4 - Nouvelle formule - DECEMBRE 2001- JANVIER 2002
 
 
Bonjour,
Ce numéro de la Lettre de l' Intelligence économique et stratégique est l'occasion pour nous de souhaiter la bienvenue à vous tous qui nous rejoigniez régulièrement. Grâce à vous, le bilan 2001 de notre audience est excellent et l'année 2002 nous permettra , nous l'espérons de mieux coller encore à vos attentes et à vos aspirations.
A l'occasion de cette Nouvelle Année, toute l'équipe de la Lettre se joint à moi, pour vous souhaiter à toutes et à tous d'excellentes fêtes de fin d'année et nos meilleurs vœux de réussite personnelle et professionnelle pour cette Année Nouvelle
M.Paulet
Directeur de la Lettre de l'I.E.S
 

SOMMAIRE

L'agendates
Les dates à retenir et vos rendez-vous à planifier de janvier à mars 2002

Formations -Cursus
Création d'une licence professionnelle " veille en entreprise " à l'IUT de
Besançon-Vesoul
Un DESS Gestion des Risques dans les pays du Sud à Sciences- Po Bordeaux

Vu et entendu ...pour vous
Conference du 11 decembre 2001 de Mme Bretelle-Desmazieres au Club IES de l'IAE
Le FIED 2001 ( 2emes Rencontres Africaines sur l'I.E en Afrique)

Actupro
Corruption et risque pays
Multinationales et incertitudes économiques
Corruption quelques précisions
Corruption...encore : c'est pas moi c'est l'autre


Hacking, protection des données
Les auteurs de Goner arrêtés
A ne pas manquer : les 2èmes Big Brother Award à Paris
COMDEX et MILIPOL : la biométrie trés tendance
Gagner de l'argent avec l'euro
I.E 5,5 et 6 : nouveau patch anti-failles

Cybersurveillance, Vie privée
Le FBI a besoin d'une lanterne magique
Sécurité : la LSQ attribue un nouveau privilège

Désinformation / Image Corporate

Messier plus fort qure nos services secrets...

ActuPro Flash
Atlantic Intelligence : Premier cabinet français côté en bourse
CIRCE recherche une meilleure rentabilité

A la une Presse et Web en revue
J.Berrebi : net to One est à vendre
Dossier veille Internet
Ile de France : création d'une agence régionale de développement
Dossier Data mining
IVème KM Forum

Rubrique internationale
Etats-Unis : escroquerie dans la Nouvelle Economie
Allemagne : Votre vie privée nous intéresse

Le dico glossaire
les mots du multimedia

Sites et livres du mois
Livres parus : (1) Guide 2002 chez Archimag
(2) La nouvelle guerre contre l'intelligence par Charles-Xavier Durand
A lire et relire : La stratégie-réseau de Christian Marcon et Nicolas Moinet

Inter-Nat.com : le guide d'intelligence strategique

 

L’AGENDATES

Paris - 14-18 Janvier 2002
Dans le prolongement de la journée du 24 avril dernier "Quels outils pour quelles stratégies ?" et de celle du 7 décembre "Capitalisation des connaissances et Innovation", le Mastère en Intelligence Scientifique
Technique et Economique (MISTE-ESIEE) a décidé d'organiser, en partenariat avec l'Institut des Hautes Etudes de la Sécurité Intérieure (IHESI), un colloque d'une semaine consacré à la sécurité de l'information, des réseaux
et au management des risques.
"Sécurité de l'information et management des risques".
Du lundi 14 au vendredi 18 janvier 2002, dans les locaux de l'ESIEE, Cité Descartes à Noisy-le-Grand.
La journée du 16 janvier est consacrée aux entreprises. Renseignements pour l'inscription:
Téléphone : 01 45 92 65 00- Télécopie : 01 45 92 66 99 - Web : http://www.esiee.fr/masteres/miste/
Vous pouvez vous inscrire par mèl securisk@esiee.fr

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Paris - 17 et 18 janvier 2002
Séminaire sur le thème "Management des connaissances" par l'association Scip France.
Séminaire sur le thème "Management des connaissances, management des compétences, au sein des organisations". Animé par Paul-Dominique POMART, responsable de la formation et du développement des compétences du groupe Bayard. Première journée : Définitions - analyse et compréhension du contexte et de la problématique - Deuxième journée : Stratégie - organisation et méthodologie de mise en oeuvre d'un dispositif de management des connaissances et des compétences.
Infos : scipfrance@wanadoo.fr- Tél : 01 43 56 83 84

Paris 22 et 23 janvier 2002
par le Benchmark Institut : Gestion de contenu Internet-Intranet

Paris - 21 au 23 janvier 2002
Centre Français du Commerce Extèrieur - 3ème édition des Electronic Business Days, organisé par l'Association pour le Développment des Echanges électroniques - Programme détaillé sur le site http://www.eb-days.com. - Bulletins d'inscription doivent être retirés auprès d'Edifrance - tél. 01 56 68 80 40 - fax 01 56 68 80 41 - mèl edifrance@wanadoo.fr- e-mail : juliette-dewavrin@edifrance.org

Paris - 23-24 janvier 2002
"Les ateliers de l'innovation" : Conduite de la recherche et de l'innovation
Chacune des sessions est organisée avec l'aide de chercheurs spécialisés en management de l'innovation.
Renseignements et inscriptions.
Contact : ANRT - Sylvie Court - Tél. : 01 55 35 25 50

Paris - 23 au 25 janvier

Paris La Défense - CNIT - Semaine de la Relation Client - rens : Exposium : tél : 01 49 68 52 87 - Web : semaine-client.com

Lille - ADBS NORD le jeudi 24 janvier de 13h 30 à 16h30
au CETE, 2 rue de Bruxellles Tel 03 20 49 60 00 Mail : Imacquart@nordnet.fr
Conference sur " strategie Marketing des services de l'information "
avec Florence Muet, consultante - co-auteur avec Jean Michel Salaün de Stratégie marketing des services d?information, Paris, Cercle de la librairie, 2001
L'atelier sera l'occasion de présenter les points clés de la démarche marketing appliquée à nos activités et de débattre des enjeux actuels à partir des approches originales qu'elle propose concernant des éléments essentiels pour nos services : comment appréhender son public, quels sont les choix possibles pour
définir une offre de services adaptée, quelle image du service documentation développer, pourquoi et comment communiquer sur son service, comment se positionner par rapport à Internet. "

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Du 30 janvier au 1er février 2002,
Salon des entrepreneurs 2002 au Palais des Congrès de Paris
En 1999, 13 millions de français souhaitaient créer une entreprise au cours de leur carrière professionnelle. Combien seront-ils en 2002 et qui sont ces nouveaux entrepreneurs ? C'est en partie à cette question que répondra le Salon des entrepreneurs 2002. Véritable lieu de formation et d'information, plus de 800 experts conférenciers vont partager leur connaissance au travers de 5 grandes thématiques : créer son entreprise ; reprendre une entreprise ; développer et manager ; transmettre ou céder son entreprise; stratégies et solutions internet pour les TPE et Pme.
L'Anvar est partenaire de l'événement pour l'aspect "création d'entreprises innovantes" et présentera un stand d'exposition et de rendez-vous avec ses propres experts (Stand P30 - Village 3 - Allée Paris).
Consultez le site du Salon.

 

Février

Paris 5 février 2002 à Paris.
Portail Réel Marketing, Innovation, Commerce

Paris le 12 et 13 février 2002.
Benchmark Institut : le 12 - Forum( 8h à 17h15) : les meilleures pratiques, les solutions, les coûts
le 13 février (de 9h à 17h30) : Sécurité : menaces, audit et protections
Contact : forum@benchmark.fr

14 et 15 février 2002, au Cnit, Paris La Défense
Deuxième Forum international de la gestion de la recherche,
de l'innovation et des technologies
Les Echos organisent ce forum - en partenariat avec le ministère de la Recherche et le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie - avec le concours de l'Anvar, Cap Gemini Ernst & Young, France Telecom R&D, Partech International SA, Lucent Technologies, Inpi, CEA, CNRS, Inra, l'ANRT, Eirma...
Pour vous inscrire
Contact Les Echos : Isabelle Guillet - Tél. : 01 49 53 67 48
Contact Anvar : Anne Longhini (direction de la promotion de l'innovation, événementiel)

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Mars

Paris 11 et 12 mars 2002
Point Doc 2002, congrès annuel des professionnels de l'information
Les Rencontres d'Affaires organisent pour la quatrième année consécutive, POINT DOC 2002, le congrès annuel des professionnels de l'information qui se déroulera à Paris du 11 au 15 mars 2002:
1 Séminaire d'actualité, les 11 et 12 mars 2002
"Documentalistes : renforcez vos positions au cœur des nouveaux circuits de l'information".
- Tout savoir sur les nouveaux modes de relation à l'information.
- Focus sur quatre nouvelles exigences documentaires : ren
tabilité de votre budget, retraitement de l'information, actions de communication, qualité.
- Intranet, portail : comment vous positionner dans un processus de Knowledge Management?
- Toute l'actualité juridique et les nouveaux outils documentaires 10 formations methodologiques et pratiques
Vous pouvez également envoyer un mail pour recevoir le programme détaillé de la manifestation à
giraud@lra.fr avec comme objet " VM POINT DOC 2002

Paris 11-12 mars 2002 par HEC.
Mettre en place un système d'intelligence et de veille

Paris - 8 mars 2002 -Collège Polytechnique
Optimiser la valeur de vos clients : l'apport d'Internet

Paris - mars 2002
Colloque virtuel " e-text, Ecrans et réseaux, vers une transformation du rapport à l´écrit La Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou, l´Institut Jean Nicod (C.N.R.S. et > E.H.E.S.S.), l'association EURO-EDU et GiantChair, Inc., organisent depuis le 15 octobre 2001 jusqu'en mars 2002 un colloque trilingue (français, italien, anglais) entièrement virtuel autour des effets des NTIC sur nos rapports à l´information et à l´écrit. Pour plus d'informations, voir le site susmentionné

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Conferences - seminaires

17 janvier 2002
Formation
Stage formation technique sur le référencement de sites web sous forme de conférence.
Plus d'infos : http://www.referencement-pro.com/ _stage_groupe.htm programme

Paris -Séminaires 17 et 18 janvier 2002
COLLEGE POLYTECHNIQUE : Intelligence économique et Veille technologique : enjeux, méthodes et outils. Resp du séminaire : Jean-Pierre LORRAIN - Lieu : Colleège de Polytechnique 17 Rue du 4 Septembre - 75002 Paris. Tél : 01 42 60 37 12 - site : www.collegepolytechnique.com

Paris 23 janvier 2002 - Les rendez-vous ISOC/CCIP
Les nouveauxmarchés de l'internet
Conference : Internet gratuit/nternet payant - quels modeles économiques et quelles conséquences sociétales ?
Animateur : Eric Brousseau
14 février 2002 -
Conférence : L'information/la désinformation, comment l'entreprise doit-elle communiquer et se protéger de la désinformation sur internet ?
Animatrice : Odile Ambry (Vice Président ISOC France)
Lieu : Amphi Mercure - 27 av de Friedland - 75008 Paris-
infos : http://isoc.noonet.com/isoc-ccip/programme.php

23 au 24 janvier 2002
Formation (LRA -Les rencontres d'affaires)
"Knowledge Management", animé par Marc Alfsen, CSC Peat Marwick.
Plus d'infos : http://www.lra.fr/

Mars
Formation (LRA)
"La veille automatique sur Internet", animée par Henry Samier et Victor Sandoval.
Plus d'infos : http://www.lra.fr/internet/html/pa08.html


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FORMATION-CURSUS

IUT de Besançon-Vesoul
Création depuis la rentrée, d'une licence professionnelle " veille en entreprise ".Mise en place par le département Information et Communication de l'IUT de Besançon-Vesoul en collaboration avec la faculté de Lettres, cette nouvelle formation (BAC+3) vise à obtenir une compétence professionnelle immédiatement utilisable fondée sur : la connaissance de l'entreprise, la maîtrise des techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l'information, la compétence en analyse et interprétation des données et la connaissance des mécanismes de transfert des savoirs et décisions. a l'issue de la formation, le titulaire pourra concevoir et faire évoluer une activité de veille dans l'entreprise, planifeir et organiser la collecte systématique de l'information, puis analyser et interpréter les résultats de recherche en fonction de la stratégie de l'entreprise et matriser les nouvelles technologies de partage et de diffusion de l'information
Contact : Françoise Simonot -IUT Besançon-Vesoul (Université de Franche Comté) - Tél 03.81.66.68.41
e-mail : françoise.simonot@univ-fcomte.fr

DESS - " Gestion des risques dans les pays du Sud " à Sciences-Po Bordeaux
Admission : maîtrise, diplome d'IEP ou cinq ans minimum d'expèrience professionnelle. Dans tous les cas " avoir manifesté dans son parcours une volonté ou un intérêt pour le sujet "
Durés : 435 heures. Plus 2 séminaires dede 60 et 50 heures - Trois mois de stages obligatoires.
Contact : Marie-Josée Ruaud -Tél 05 56 84 43 07 -
e-mail : m.j.ruaud@iep.u-bordeaux.fr

VU ET ENTENDU... POUR VOUS

Le thème de la réunion du 11 décembre 2001, du Club de l'Intelligence économique de l'IAE qui était animée par Madame Danièle Bretelles-Desmazières portait sur "Le partage des informations en entreprise "

Présentation de l'intervenante
Mme Danièle Bretelles-Desmazière est Maître de conférence, et responsable d'une formation en Intelligence Economique au Conservatoire National des Arts et Métiers - CNAM.


Résumé de la réunion
Conférence :
La présentation de Mme Bretelle-Desmazières a d'abord mis en valeur, les modifications fondamentales du rôle et de la place de " l'information " apparues ces trente dernières années. Ces modifications ayant bien sûr des répercussions sur l'individu et l'entreprise. Pour cette dernière une information bien maîtrisée est rapidement apparue comme un " facteur clé de développement " !
Face à ce processus, l'entreprise doit évoluer :
- C'est à dire, doit savoir maîtriser la chaîne qui part des " données " pour aboutir à une " action concrète "
- L'entreprise doit savoir produire et générer des informations.
- Pour cela, elle doit mettre en place un système d'information adéquat, et " manager " les savoirs.
- Un système d'Intelligence Economique étant une des formes possibles de gestion des savoirs et des informations.

Mais une mécanique aussi belle soit-elle ne marche pas sans moteur. Dans le système de gestion des informations, rien ne marche sans une réelle volonté de partage des informations. Or cela demande, insiste notre intervenante, des capacités individuelles indispensables... D'abord dans l'analyse de ses propres besoins en information ; Puis dans l'exploitation, dans la protection, et enfin dans la communication à ses collègues des informations.

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Débat :
Le débat qui a suivi a fait apparaître un consensus sur l'importance au sein d'un groupe de personnes voulant échanger des informations (que ce soit un service, un département, une entreprise...) :
- de la reconnaissance entre individus de ce groupe. Une personne qui donne une information attend un retour, d'une manière ou d'un autre,
- de la réciprocité,
- de la confiance qui doit régner entre ces personnes.
Car le partage des informations, ne se décrète pas ! et est le produit de la motivation et de la dynamique du groupe. Cela dépend de la culture et de la mentalité de l'entreprise, et plus largement du climat social et de la culture du pays dont il est question

Rappel
- Le Club Intelligence Economique et Stratégique propose une réflexion sur le rôle et les besoins en information, dans l'entreprise d'aujourd'hui !
Prochaines réunions publiques :
- le 29 janvier 2002 : conférence de Bernard Besson et Jean-Claude Possin sur "l'audit d'Intelligence Economique".
- le 21 mars 2002 : conférence d'Eric Barbry sur "le droit de l'Internet".
Pour plus d'informations, consultez le site internet :
http://www.aaeiae-paris.asso.fr/clubIntelligenceEconomique.html
Correspondance de Jérôme Bondu - Responsable du Club Intelligence Economique et Stratégique de l'IAE

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FIED 2001 - Forum Intelligence Economique et Developpement

Les IIemes rencontres africaines sur l'Intelligence économique et le Développement des Nouvelles Technologies en Afrique se sont tenues à Paris au Siège de la Banque Mondiale du 29 novembre au 1er décembre, sous le Haut Patronage des organisations ci-aprés :
BM - Banque Mondiale - OUA - Organisation Unité Africaine _ CEA - Commission Économique pour l'Afrique
ONUDI - Nations Unies pour le Développement Industriel- UE - Union Européenne, DG VIII - Développement
PNUD, Programme des Nations unies pour le développement -CNUCED, Conférence des Nations unies pour le Commerce et Développement - CEDEAO , communauté des États d'Afrique de l'Ouest - OCDE, Organisation de coopération et Développement- BAD, banque Africaine de Développement - UEMOA, Union Économique et monétaire Ouest Africain -

SOPEL International (www.sopel.org/fied ) initiateur de cette manifestation, est le premier organisme francophone d'Intelligence Économique et Concurrentielle spécialisé sur l'Afrique, les Caraïbes et le Pacifique (A.C.P). C'est un réseau de femmes et d'hommes, dont l'objectif principal est, d'une part, de faire gagner les pays ACP (Etats, Entreprises) dans la démarche de mondialisation et d'autre part, d'animer une communauté africaine internationale, ouverte et diversifiée, mobilisée autour d'une démarche d'Intelligence Économique pour le développement durable.

Ces Deuxièmes Rencontres Africaines sur l'Intelligence Économique et le développement avaient pour but de réunir tous les acteurs concernés, dans un double objectif de sensibilisation à la nouvelle guerre économique et de mobilisation autour des orientations fédératrices du développement des entreprises et États africains à la veille de cette nouvelle économie du savoir.


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Dans le cadre de ces Rencontres, SOPEL International et ses partenaires ont décerné les "FIED' AWARDS' 2001" , pour encourager ces différents pionniers, acteurs des secteurs public et privé dans la mise en place de l'Intelligence Économique et des NTIC.
Ces Deuxièmes F.I.ED, avaient pour objectif de sensibiliser et d'initier un large panel de décideurs privés et publics à la démarche stratégique de l'intelligence Économique. Celle-ci étant axée sur les principes essentiels suivants: ceux de la recherche, de la production, la coordination, la maîtrise et la diffusion de l'information stratégique à la bonne cible au meilleur moment.
Il s'agissait aussi durant ces rencontres de communiquer les résultats des recherches sur l'Intelligence Économique en Afrique. Des cas d'entreprises qui mettent en oeuvre cette démarche on été présentés afin de dresser un premier bilan de leurs actions et expériences.

Ces rencontres réunissaient également les meilleurs spécialistes et acteurs de l'Intelligence Économique, dans un esprit professionnel, convivial, pour favoriser les débats et échanges d'expériences ouverts entre participants.
Ses missions consistent à veiller, former, assister et favoriser les dynamiques d'Intelligence, de sécurité et de patriotisme économique, dans la perspective du développement des Entreprises et États africains.
Il s'agissait de mobiliser l'ensemble de la diaspora africaine et francophone, des acteurs privés et publics, autour d'une démarche globale d'Intelligence Économique et concurrentielle, en proposant des plans d'actions concrets pour aborder autrement le développement de l'Afrique et des ACP dans la nouvelle économie du savoir basée sur les nouvelles technologies de l' information et de la communication.

ACTUPRO

Corruption-Risque pays

Multinationales et incertitudes économiques...
Depuis les attentats du 11 septembre, les multinationales s'interrogent : nos activités internationales sont-elles suffisamment sécurisées ? Avons nous bien évalué les risques terroristes ? - des plans d'urgence ont été mis en place ( départ des expatriés, sécurité renforcée des sites...) Toutes les entreprises implantées ou non, au Moyen-Orient se sentent concernées. La plupart préfèrent l'attentisme en période de troubles. La gestion des risques devient une fonction clé s'élargissant à la géopolitique et à la réputation des sociétés. Les assureurs ont résilié presque tous les contrats des grandes entreprises et ne veulent pas garantir les risques de guerre. pendant trente ans les groupes internationaux se sont développés sans trop d'états d'âme dans les pays émergents. certains semblent à présent remettre en cause leurs comportements .

Effets dévastateurs pour certains pays
Pour Jenny Clei, responsable des risques-pays à la Coface, numéro un mondial de l 'assurance de crédits à l'exportation, les conséquences des attentats du 11 septembre sont multiples : " aux Etats-unis explique-t'-elle ces évènements vont peut-être aggraver la situation,mais nous constations déjà auparavant une montée des impayés. "
L'augmentation des incertitudes économiques peut aussi avoir des effets dévastateurs sur les pays émergents dépendant des marchés de capitaux , comme " l 'Argentine, le Brésil, et la Turquie " affirme Mme Clei. L'effet domino sur les autres économies, notamment celles du Sud-est asiatique sera limité.
A plus longue échéance, le changement possible de politique extèrieure des Etats-Unis devrait avoir des effets au Moyen-Orient : " il pourrait y avoir un réchauffement (diplomatique) avce l'Iran, qui souffre du boycottage américain et en revanche davantage de tensions avec l'Arabie Saoudite, avec des conséquences sur les cours du pétrole ( Laure Belot - Le Monde - 3 novembre 2001)


Corruption : quelques précisions ....
de Pierre Lascoumes "Corruptions", Presses de Science Po 1999, p36 - P. Lascoumes est directeur de recherche au CNRS
Entendue ainsi de façon très large, la corruption désigne deux types de déviance. Tout d'abord, le comportement du détenteur d'une autorité qui, dans le cadre de ses fonctions, publiques ou privées, utilise sa situation de pouvoir pour détourner une règle, à son profit, ou à celui d'une autre personne ou d'une autre organisation. Ensuite, une conception plus extensive désigne le contournement ou la distorsion d'une norme professionnelle (bonne foi contractuelle), ou d'un principe moral (égalité de traitement) dont la sanction n'est pas précisément établie. En fait, les pratiques de corruption sont problématisées autour de trois axes, un axe normatif, un axe spatial et un axe de légitimité. C'est-à-dire qu'elles sont cognitivement envisagées et socialement régulées d'une part en fonction de normes de comportement plus ou moins sanctionnées, d'autre part en fonction des caractéristiques de l'espace social où elles se déroulent, enfin et surtout en fonction des principes de légitimité qui dominent ces espaces.

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Du point de vue normatif, tout d'abord, les formes de corruption s'échelonnent entre deux pôles extrêmes. D'un côté, des infractions pénales, définissant un comportement précis et sa sanction (corruption active et passive, ingérence, concussion, atteinte à l'égalité des chances dans les marchés publics, prise de participation par un ancien fonctionnaire). À l'autre extrémité, se trouvent des comportements socialement discutables, mais dont le mode de sanction reste indéterminé (lobbying, évasion fiscale, création de sociétés écran offshore pour la constitution de caisse noire, cadeau de fin d'année offert par une entreprise à un fonctionnaire ou un élu, certains cas de pantouflage). Le droit est ainsi le traducteur de la hiérarchie des intérêts et valeurs sociales considérés comme méritant une protection particulière à une période et dans un lieu donnés. Il formalise par exemple la différence entre corruption punissable et vénalité, ou entre favoritisme et clientélisme électoral."

Corruption : c'est pas moi, c'est l'autre....
Les industries de la construction et de l'armement sont considérées comme les secteurs d'activité les plus susceptibles de verser des dessous-de-table aux fonctionnaires des pays émergents à économie de marché. C'est ce qui se dégage du rapport publié il ya quelques mois par Transparency International (TI). Ce rapport repose sur des interviews approfondies menées par Gallup International auprès de plus de 770 cadres d'entreprises, juristes, experts-comptables, banquiers et responsables de chambres de commerce dans 14 grands pays émergents à économie de marché . Sur un barème allant de 0 à 10, avec 0 correspondant à une forte propension à verser des pots-de-vin et 10 indiquant un comportement intègre, les travaux publics réalisent un score de 1,5, devançant les entreprises d'armement et de défense (2,0) et les sociétés du secteur de l'énergie (y compris le pétrole, l'électricité et le gaz) avec 3,5.
"C'est la première fois que nous étudions les secteurs d'activité et les résultats obtenus indiquent que de nombreuses entreprises internationales sont prêtes à verser des pots-de-vin à de hauts fonctionnaires dans le monde", déclare Peter Eigen, président de TI."Même si les entreprises des secteurs de la fabrication manufacturière, de l'exploitation minière et de la santé semblent moins susceptibles de corruption active que la construction ou la défense, elles n'en sont pas moins perçues comme faisant une large utilisation des pots-de-vin dans leurs activités à l'international. La corruption pratiquée par les entreprises internationales affaiblit les économies nationales, cause un énorme gaspillage de fonds publics et encourage l'abus de charges publiques par les hauts fonctionnaires et les responsables politiques."

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La convention de l'O.C.D.E. contre la corruption
Le rapport de TI montre que la plupart des sociétés faisant des affaires à l'étranger exposent leurs employés à de lourdes peines car elles semblent ignorer la convention 1997 de l'O.C.D.E. contre la corruption qui incrimine la corruption d'agents publics étrangers. "Les sociétés travaillant à l'international vont devoir réaliser que le versement de dessous-de-table à l'étranger est maintenant un délit", indique Peter Eigen. "Seule une faible part des cadres d'entreprises internationales interrogés ont indiqué connaître la nouvelle convention et avoir connaissance de projets menés par leurs entreprises respectives pour assurer la mise en conformité avec la nouvelle réglementation internationale contre la corruption."
Le rapport publié par TI présente les résultats détaillés des questions posées à des dirigeants du secteur public, y compris des cadres supérieurs d'entreprises internationales. Il indique que 6% seulement des personnes interrogées connaissent bien la nouvelle convention de l'O.C.D.E., qui a été signée fin 1997 par les 34 plus grands pays industrialisés et qui est entrée en vigueur l'année dernière. Seulement 19% des sondés ont indiqué que leurs entreprises respectives prévoyaient de réexaminer leurs pratiques de corruption en raison de la convention de l'O.C.D.E. "Les grandes entreprises doivent montrer qu'elles comprennent la loi et qu'elles ont la volonté de l'appliquer", déclare Peter Eigen.

Bas salaires et immunité devant toute poursuite judiciaire : facteurs clé de corruption
Le rapport publié par TI constate que le faible niveau des salaires dans la fonction publique est considéré comme la cause principale de la corruption de hauts fonctionnaires (65 %), suivi de l'immunité contre les poursuites (63 %). Ces résultats soulignent la nécessité d'un service public transparent et de l'indépendance de la justice pour assurer l'efficacité de la lutte contre la corruption. "Il faut, déclare Peter Eigen, comprendre les bas niveaux de salaires publics en considérant dans son ensemble le cadre économique et budgétaire national des pays concernés. Les pays en voie de développement doivent avoir les moyens de se doter d'un secteur public efficace. Les réformes de la fonction publique, qui comprennent également l'augmentation des salaires à un niveau décent, ont besoin du soutien de la communauté internationale."

Le président de Transparency International ajoute: "Quand nous observons pourquoi les hauts fonctionnaires acceptent des pots-de-vin et pourquoi les sociétés internationales ont un tel recours à la corruption, nous devons nous interroger sur certaines réalités fondamentales. Pourtant, quand on considère la corruption à grande échelle, ce sont les plus riches qui sont les plus corrompus et la corruption passive est plus souvent motivée par la cupidité que par le besoin ( communiqué de Transparency International )

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Question posée par Gallup International:
Dans quels secteurs d'activité de votre pays de résidence les hauts fonctionnaires sont-ils très susceptibles, assez susceptibles ou pas susceptibles d'accepter ou d'extorquer des pots-de-vin ?

Les scores ci-dessous sont des moyennes de toutes les réponses classées sur une échelle de 0 à 10, où 0 correspond à de très hauts niveaux de corruption alors que 10 représente un niveau perçu de corruption extrêmement faible.
L'écart type dans les réponses était faible, de 0,2 ou moins
Marchés publics de travaux et construction : 1, 5
Industrie de l'armement et de la défense : 2, 0
Energie (y compris pétrole, électricité, gaz, etc : 3, 5
Industrie (y compris l'exploitation minière : 4, 2
Santé / activités sociales : 4, 6
Poste et télécommunications (matériel et services : 4, 6
Aérospatiale civile : 5, O
Banques et finances : 5, 3
Agriculture : 6, 0

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